À flanc de colline, dans le Montmartre historique, cet hôtel incontournable réussit le tour de force d’être officiellement le plus petit de Paris tout en possédant le plus grand jardin hôtelier de la ville (grand de 900m2).
Depuis sa création en 1871, cette maison cossue fend les années avec panache.
Bousculant les codes de l’hôtellerie de luxe classique, fort de son esprit familial, cette folie montmartroise concourt à la catégorie palace avec seulement 5 suites pourvues de lits provenant du même fournisseur que celui du Ritz.
Cinq nouvelle suites dans un design sexy wild vintage réalisée par Pierre Lacroix
Ayant d’abord appartenu à la famille Hermès, avec lequel l’hôtel maintient sa filiation à travers les produits de beauté disponibles en suites, c’est son directeur actuel, Oscar Comtet, qui s’est chargé de muer les lieux en un hôtel enchanteur aussi chic que confidentiel.
Amis depuis des années, Oscar Comtet et Pierre Lacroix ont décidé de réinventer l’hôtel ensemble, avec 5 nouvelles suites de caractère.
Architecte d’intérieur, ce second avait déjà transformé le restaurant mythique avant de donner vie à cette vision de maison de maître fantasmée à travers les étages.
Véritables cabinets de curiosité, de 35m2 à 80m2, chacune d’entre elles frappe par la subtilité de ses objets chinés avec soin, dans un esprit de maison de famille.
Visite des ces 5 suites de luxe !
A l’image de la suite numéro 1, qui évoque l’univers feutré d’un boudoir d’Asie et les matières nobles des fumeries d’opium avec sa moquette aux motifs de camélias et sa tête de lit en paravent chinée aux Puces. Le tout menant vers une salle de bain ouverte habillée de pierres et déclinée dans un camaïeu de teintes claires.
En ouvrant les portes de la seconde, les visiteurs découvrent un monde 100% carmin, drapé de velours rouge, et qui rappelle les salons cossus des belles maisons de campagne d’antan. Tandis que la salle de bain renferme une baignoire, deux douches et un sol en damier miroitant.
A la numéro 3, le décor se dessine sous une tenture signée Pierre Frey et une moquette rugissante, au couleur de la robe tachetée d’un léopard. Le lit, quant à lui, se reflète dans un miroir géant, fait sur-mesure, et suspendu au-dessus, devenant ce refuge sulfureux, laissant les imaginations vagabonder à leur guise.
Puis changement d’ambiance au cœur de la suite numéro 4, plongeant sur la verdure et parée d’un papier peint en treillage de chez IKSEL, sorte de jardin d’hiver rêvé qui possède une salle de bain habillée de mosaïque verte Art Déco réalisée par Pierre Mesguich et plongeant sur les jardins qui bordent l’hôtel.
La suite numéro 5, accessible par un escalier en colimaçon, nous laisse découvrir une vue saisissante sur l’horizon depuis sa verrière. Parée de teintes chaudes, du rouge foncé au brun, tous les regards se portent sur sa baignoire installée au cœur de la pièce.